Le rite funéraire (ou funérailles) est un ensemble de gestes, de rites et de paroles et dans certains pays de danses, accompagnant l’agonie puis la mort d’un être humain pour lui rendre hommage et, en quelque sorte, l’accompagner grâce à une cérémonie.
Qui sommes-nous pour nous mêler d’affaires si sérieuses?
Quelles expériences avons-nous de la vie pour oser nous mêler des affaires concernant la fin de l’existence dans ce plan où l’on ressent dans sa chair la chaleur du vénérable astre soleil d’un humain?
Ces choses sont trop sérieuses et certains y consacrent tout leur sérieux au mépris de leur propre existence comme si ces instants marquaient aussi pour eux la finalité de toute chose terrestre.
Après les funérailles, il y a encore la vie. Tant que naîtront des humains, les funérailles existeront. Vérité de La Palice.
Dans ses us et coutumes, chaque peuple définit les règles des rites funéraires. Ces rites sont aussi complexes que le peuple est évolué et accorde une importance à la séparation d’avec celui qui s’en va de l’autre côté du voile. L’autre côté du voile, là où les rayons de l’auguste astre soleil ne réchauffe plus ce corps auquel jadis avait été voué un culte quasi-divin.
Sur cette étendue de la surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu, nous avons nos rites funéraires qui nous ont été légués par des générations d’humains qui reposent aujourd’hui dans nos Djris – Séjour des morts.
Avons-nous conservé la noblesse de ces rites ou les avons-nous travestis comme nous avons travesti tant de choses pour la satisfaction de nos égos et de nos orgueils?
C’est au chevet du lit mortuaire de la mère que les enfants se réconcilient dit l’adage!
Fadaises à nos temps où les funérailles sont devenues les occasions :
- pour renforcer les divisions,
- pour lancer des malédictions,
- pour spolier la veuve et l’orphelin,
- pour monter que c’est nous et sans nous rien ne peut être fait.
- etc…
Pauvres de nous, vivants qui augmentons la douleur de ceux qui s’en vont de l’autre côté.
Pauvres de nous, ingrats abonnés aux larmes de crocodiles.
Où étions-nous quand ils avaient juste besoin de 1000 fcfa pour acheter un médicaments?
Où étions-nous quand la faim rendait les effets du mal plus intenses?
Où étions-nous quand ils pataugeaient dans leurs excréments?
Où étions-nous quand…..?
Ces instants de la séparation sont trop sérieux et nous sommes trop jeunes pour en parler!
Des personnes mieux outillés le peuvent surement. Nous avons glané de ci de là sur zikisso.com quelques réactions sur ce sujet:
Certains prennent un malin plaisir à boycotter les cérémonies de soutien
ÉNOUMESSÉ FÉVRIER 98 | LA NOUVELLE ORGANISATION DES FUNERAILLES, PAGE 9
Mon Grand-Père – mon ami est parti et la famille a volé en éclats.
Zikitopia est la cité à l’orée de la grande zone forestière du Sud; la cité où les rites funéraires ancestraux sont adaptés aux contextes nouveaux.
N.B: Cet texte est dédié à mon oncle Gnadou Dano Zady Farouche Artisan de la Paix. Affections filiales.
GOBLE OURÉGA
- Coordinateur Général Zikitopia
- Informaticien
- Technicien de l’information
- Spécialiste en Stratégies numériques, Transformation digitale et Citoyenneté numérique
- Certifié Google en communication et marketing numérique et digital
- Expert en Marketing relationnel
- Gestionnaire des organisations
- Gestionnaire de projet
- gourega@yahoo.fr / +225 08 04 79 14 – 03 43 84 56
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