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Nous mourons de notre gaspillage et de notre éparpillement

Nous recevons de l’Etat de la façon dont nous ignorons nos valeurs intrinsèques et nous nous foutons de nous-même. A Zikisso, nous sommes des milliers et des milliers de ressortissants à travers le monde. Nous sommes une puissante force économique que nous mettrions au service du pays de Zikisso qu’il ne sera jamais dépourvu. Cette force économique a besoin de resplendir à travers nos œuvres de génie.

Nos différentes générations devront nécessairement conjuguer savamment leurs efforts pour laisser une trace indélébile de leurs passages sur cette planète terre. Je le reconnais : tout est donné mais tout n’est pas facile. Nous faciliter la tâche serait primordial à nos yeux. Quel est donc le problème fondamental de la difficulté de la vie qui nous minerait à Zikisso?

Il sont multiples. Commençons donc par les énoncer. Nous sommes nombreux à Zikisso vivant à l’étranger pour la plupart, des dizaines de milliers sans aucun doute. Mais à Zikisso, notre richesse n’est ni dans les banques, ni dans la finance encore moins dans les biens patrimoniaux. Elle n’est pas non plus thésaurisée quelque part dans une quelconque cachette pour nous mettre plus tard à l’abri d’éventuels coups durs de la vie.

Chez nous, à Zikisso pays, notre richesse brûle chaque fois que nous perdons un être cher ou un proche. Nous l’enterrons avec et nous nous terrons par la suite dans une profonde misère au-delà de notre propre existence. Cela nous rappelle les temps où un roi était enterré avec des esclaves ou des inconnus étrangers pour le servir dans l’au-delà.

Chez nous, à Zikisso pays, nous nous enterrons avec nos disparus à la façon dont nous brûlons notre richesse à l’organisations de leurs funérailles démesurées. Cette attitude qui consiste à nous flageller, taillader la peau au couteau ou à la machette en nous y appliquant du piment ou des orties, à nous mettre des épines sur la tête, doit définitivement nous cesser.

Il n’y a pas de raisons valables à vouloir expier nos péchés de n’avoir pas pu sauver nos propres chaires (nos semblables) par des actes condamnables nous ramenant beaucoup trop en arrière dans le processus d’évolution à une époque où un haut dirigeant a daigné comparer les africains de merde.

Mais s’il n’y avait que cela seulement à chez nous, Zikisso pays, que nous serions sauvés, totalement ressuscités et revigorés!

Chez nous, à Zikisso pays, un autre problème de taille mérite aussi d’être traité avec une attention particulière. Celui de la confiance dans les affaires avec nos frères et sœurs restés au pays. Beaucoup ont été victimes d’abus de confiance, d’arnaques, de vols, de malversations, de corruptions et/ou de détournements de fonds.

Comment faire face à ces fléaux qui minent notre société? Comment s’en protéger pour se construire un avenir radieux? Nous y reviendrons très certainement. Et comment ancrer le véritable développement chez nous ou Comment compenser l’oubli, l’incapacité ou le refus de l’Etat dans le développement de notre localité? Nous en parlerons bien également.

GNADOU Dano Zady

Amk. GNADOU Dano Zady,

 

 

 

 

 

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