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Voilà que s’annoncent les temps des danses de sorciers.

Un conflit ou situation conflictuelle est la constatation d’une opposition entre personnes ou entités. Le conflit est chargé d’émotions telles que la colère, la frustration, la peur, la tristesse, la rancune, le dégoût. Parfois, il peut être fait d’agressivité et de violence.

J’ai participé du 21 au 25 février à un festival à Danané dans l’extrême ouest de la Côte d’Ivoire. J’en écrirai certainement le carnet de voyage.

Des faits malencontreux exclusivement à la charge des autorités de cette ville m’ont fortement interpellés. Des comportement plus que condescendants. J’en retire que quelque soit le lieu en cette belle Côte d’Ivoire, les seules causes du non-développement des régions, des villes et des villages restent imputables aux autorités en tous leurs grades et qualités.

L’adage dit qu’on ne montre pas son village avec sa main gauche. Et pourtant ma chère Zikisso n’échappe pas à ce jeu nauséabond de conflits d’égos surdimensionnés imbus d’égoïsme, de vanité, de félonie, de voracité, etc… Exit les nombreuses promesses électorales qui n’étaient à coup sûr qu’électoralistes; une somme de fadaises.

Ce que j’ai vu et vécu ne peut pas par pudeur morale et reconnaissance de l’hospitalité des populations être relaté ici (cela concerne des frères pas si loin que ça).  Pourtant mon intégrité intellectuelle me pousse à le faire. Mais qu’est-ce que ça changerait. Beaucoup de personnes mieux outillées ont dénoncé de tout temps ces comportements anti-développement et anti-cohésion sociale.

Nos familles s’effritent, nos villages sont comme au moyen âge, nos villes végètent. Certains s’arrogent des droits de roitelets ayant droit à toutes les jouissances auxquelles les ouvrent leurs pompeux titres de Honorable Député, de Président de région, de Maire, …, de chargé de mission de…. Et le peuple se meurt dans d’atroces agonies; lui qui avait espérer avoir choisi l’Homme providentiel, le messie qui apportait la bonne nouvelle et qui guérirait tous ses maux.

La parole est salvatrice – rédemptrice, alors que mon propos nous sauve.

Ce que j’ai vu et vécu là-bas dans le far west, je le vois et je le vis chez moi. Les populations luttent. Elles mettent en place des actions à même d’impulser le changement, la transformation et le développement. Mais la bourse mis à disposition par l’Etat pour soutenir ces populations est devenu la bourse personnelle du BOSS, le tout puissant pour qui et par qui tout doit se faire.

Voilà que s’annoncent les temps des danses de sorciers. Il y en aura qui voudront être tout. Et chacun prépare sa potion hallucinatoire pour l’inoculer comme un breuvage infâme à ces populations victimes de leurs propres inconsciences et inconstances. La pierre continuera de tourner. Comme dans un vrai mauvais western, le bandit (l’élu) tuera le brave (la population) dans ce poker menteur infernal.

Moi comme mon icône Le Capitaine Thomas Sankara, je dis:

“Nous avons choisi de risquer de nouvelles voies pour être plus heureux. Nous avons choisi de mettre en place de nouvelles techniques.

Nous avons choisi de rechercher des formes d’organisation mieux adaptées à notre civilisation, rejetant de manière abrupte et définitive toutes sortes de diktats, pour créer ainsi les conditions d’une dignité à la hauteur de nos ambitions. Refuser l’état de survie, desserrer les pressions, libérer nos campagnes d’un immobilisme moyenâgeux ou d’une régression, démocratiser notre société, ouvrir les esprits sur un univers de responsabilité collective pour oser inventer l’avenir. Tel est notre programme politique.

Je n’ai pas ici la prétention d’énoncer des dogmes. Je ne suis ni un messie ni un prophète. Je ne détiens aucune vérité. Ma seule ambition est une double aspiration : premièrement, pouvoir, en langage simple, celui de l’évidence et de la clarté, parler au nom de mon peuple, le peuple de Zikisso ; deuxièmement, parvenir à exprimer aussi, à ma manière, la parole du “Grand peuple des déshérités”. Et dire, même si je n’arrive pas à les faire comprendre, les raisons que nous avons de nous révolter”.

Les temps changent. Les sociétés changent. Il ne peut en être autrement pour Zikisso.

Pour mon intégrité morale et intellectuelle et pour la cause de mes parents, des décisions s’imposent. L’avenir nous situera.

GOBLE OURÉGA

  • Informaticien
  • Technicien de l’information
  • Spécialiste en Stratégies numériques, Transformation digitale et Citoyenneté numérique
  • Certifié Google en communication et marketing numérique et digital
  • Expert en Marketing relationnel
  • Gestionnaire des organisations
  • Gestionnaire de projet
  • gourega@yahoo.fr / +225 08 04 79 14 – 03 43 84 56

 

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