Freedom fighter standing on a mountain
Un guerrier pour la paix debout sur une montagne
In a foreign country
Dans un pays étranger
Trying to send a message
Essayant d’envoyer un message
To his people, back in the ghetto
A son peuple, de retour dans le ghetto
Ces paroles de la chanson de Luke Dube (Paix à son âme) House of exile pourrait être appliquées à beaucoup de nos frères et sœurs qui loin (Côte d’Ivoire et Diaspora) de leur Zikisso natal ne cessent de lutter pour les bien-être de leurs parents. De quelque époque qu’ils soient et quelque acte même le plus minime posé nous leur devons reconnaissance.
Leurs actes et actions sont des interpellations à nous tous faits pour le développement de Zikisso. De petits gestes en petits gestes nous relèverons les défis de l’émergence de notre belle région. Soyons tous conscient que chacun compte. Chacun doit donc faire sa part en ayant à l’idée qu’il ne peut pas tout faire et tout seul. Aujourd’hui nous devons rejeter l’individualisme. Nous devons rejeter de nous accaparer de tout en espérant les honneurs et les gloires pour nous seuls. Le constat est amer et nous devons en tirer les leçons. Nous sommes tous concernés et nul ne peut se dédouaner que ce soit au niveau des villages, des sous-préfectures et de la commune.
Les statistiques démontrent que peu de personnes sont capables d’être multi-tâches – être capable de faire plusieurs choses à la fois en consacrant l’attention requise à chacune d’elles. S’il en a de ces personnes à Zikisso nous ne pouvons qu’en être très heureux. Cependant il est plus convenable dans l’idée de faire participer tout le monde à la cause commune de permettre à d’autres de mener certaines tâches bien que nous en soyons parfaitement capables. C’est une question de bon sens. C’est certainement à cela qu’en appellent les guerriers pour la paix debout sur une montagne .
A bien il y regarder :
- nos parents sont comme dans un ghetto quand de gros villages sont coupés du monde pour défaut de petits ouvrages tels qu’un pont qui surplombe une toute petite rivière.
- Nos parents sont comme dans un ghetto quand ils sont privés d’une importante voie de communication telle que la route nationale Lahouda-Niakplilié.
- Nos parents sont comme dans un ghetto quand notre jeunesse vit de vices.
- Nos parents sont comme dans un ghetto quand nous leur parachutons nos diverses aides ‘dérisoires’.
- nos parents sont comme dans un ghetto quand …….. (chacun peut ajouter ce qu’il pense être à corriger à Zikisso).
Réfléchissons-y tous ! Pour gagner une guerre, des substrats doivent impérativement exister : organisation – collaboration -coopération – stratégie – tactique – etc…
Ne sommes-nous pas à Zikisso capables de faire nôtres ces substrats ? J’ai l’intime conviction que nous en sommes capables. Les élections municipales et régionales sont annoncées pour octobre. Ces substrats seront-ils nos guides ? Faire encore le contraire c’est faire le lit de tout ce qui nous a conduit à construire le ghetto dans lequel vit aujourd’hui nos parents.
Un guerrier pour la paix debout sur une montagne
Dans un pays étranger
Essayant d’envoyer un message
A son peuple, de retour dans le ghetto.
Un guerrier pour la paix et le développement debout sur une montagne.
Nayissakoh !
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