RÉGION DE ZIKISSO

Nous mettrons l’Etat au défi à Zikisso.

Le monde quotidiennement est confronté à des défis nouveaux. Les territoires se transforment . Les communautés aussi. Il y a des transformations qui sont perceptibles et d’autres qui sont plus subtiles. Dans le contexte actuel de la mondialisation et de la globalisation, il est un impératif : celui de préserver sa culture et sa civilisation.  La culture et la civilisation d’un peuple doivent être cependant nourris des apports d’autres cultures et d’autres civilisations. Les progrès ou les décadences découlent de ces interactions. C’est alors une obligation vitale que les communautés s’organisent pour conserver les fondamentaux qui leur permettent de maintenir leurs identités propres.

L’un des fondements d’une civilisation ou d’une culture est le territoire auquel est lié le peuple concerné. Si de nos jours les frontières géographique physiques actuelles de Zikisso ne peuvent plus être étendues (plus de guerres de conquêtes), il n’en demeure que Zikisso s’étend aujourd’hui jusqu’à l’endroit où réside toute personne qui se sent liée à ce territoire linguistico-culturo-civilisationnelle de Zikisso.

  • Et Zikisso a besoin de tous ses enfants. Non pas que ce territoire se meurt mais parce qu’il a besoin d’un minimum d’entretien pour espérer compter parmi les territoires prospères de notre pays et du monde.
  • Est-il admissible qu’avec la qualité humaine, matérielle et financière de ses enfants, des villages à Zikisso soient enclavés ?
  • Est-ce normal que la jeunesse soit abandonnée à son sort et ainsi être la proie de tous ces vices qui détruisent un peuple, une culture et une civilisation en détruisant sa jeunesse ?
  • Est-ce normal que notre patrimoine dans tous ces aspect soit bradé sans que ne s’élève une voie pour dire STOP ?
  • Est-ce normal qu’une voie nationale si stratégique dans le développement de Zikisso reste une piste soumise aux caprices de la nature ?
  • Est-ce normal que l’on s’attaque si violemment aux institutions de l’Etat à Zikisso ?

A l’occasion du dernier article de madame Gae kpoyou sur l’état du pont de Godou et Krikpoko et après l’article que j’ai publié pour soutenir son cri de cœur, j’ai eu l’honneur de parler avec un éminent fils de Zikisso, de ses dignes fils et filles. Plus d’une heure de conversation téléphonique. Il m’a instruit en tant qu’aîné sur les réalités de Zikisso. A travers lui je sais que nous avons les personnes ressources et non des moindres pour qu’ensemble nous mettions l’Etat au défi à Zikisso par la réfection de ce pont tout en lui rappelant ses obligations vis-à-vis de toutes les populations rurales de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui avec l’évolution des techniques et des technologies les intrants pour solutionner un problème donné ne requiert plus d’énormes moyens. Il est juste requis une bonne organisation, une bonne collaboration et une bonne coopération.

Il nous faut des structures de réflexion villageoises, cantonales, sous-préfectorales et supra sous-préfectorales. Nous avons parmi nous des spécialistes et experts en gestion des territoires.

Il nous faut des structures d’action villageoises, cantonales, sous-préfectorales et supra sous-préfectorales. Nous avons parmi nous des ingénieurs, des techniciens, etc.

C’est en réfléchissant et en agissant ensemble que nous préserverons notre culture, notre civilisation et la cohésion de notre peuple sur ce territoire béni de Zikisso.

Nayissakoh !

 

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