RÉGION DE ZIKISSO

Tes défauts de fils sont mes défaillances de père.

Tes défauts de fils sont mes défaillances de père.

Quand il y a quelques jours je suis tombé sur cette citation dans une de mes nombreuses lectures. Elle m’a semblé intéressante à partager toujours dans la ligne de notre prise de conscience face à l’avenir de nos  différents villages et de notre belle région Zikisso.

Au fil des mois dans plusieurs publications sur cette plateforme, nous avons tenté de présenter certains freins au développement de nos villages. Ces freins sont les conséquences de défauts que nous partageons tous. Les aînés en portent certainement plus que les plus jeunes. Nos défauts de fils sont-ils réellement les défaillances de nos pères?

Chacun trouvera sa propre réponse. Celle qui l’incitera à la prise de conscience de ses responsabilités vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de sa communauté et des générations à venir. C’est déjà trouver une solution que de se poser une question sur un fait. Les chemins sur lesquels nos pères ont eu des limites évitons de les emprunter au risque de condamner notre culture et nos civilisations à une disparition certaine en hypothéquant le développement de nos villages et de notre région.

Si nous pensons que nos pères ont failli et que nos défauts d’aujourd’hui leur incombent, les générations à venir nous jugerons pareille. Les temps sont alors venu que nous réfléchissions ensemble; que nous bâtissions ensemble afin de dégager nos responsabilités. Ce que nos pères n’ont pas pu faire, faisons-le et avec empressement car le temps s’écoule imperceptiblement mais il s’écoule quand même.

Si cette citation te va au cœur, n’hésite pas à t’élancer vers le cœur de ton frère ou de ta sœur pour que dans des embrassements de nouvelles perspectives s’ouvrent devant vous pour le bonheur de nos villages et de notre si belle région.

Allons-y tous le cœur en joie fils et filles de Zikisso. Que nos ancêtres nous y aident et que la paix nous soit!

Tes défauts de fils sont mes défaillances de père.

NAyisôkôh!

 

 

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