Zikitopia

Ne demande pas pour qui sonne le glas.

Une terre – un peuple – une vision

La somme des expériences de la vie bâtit la conscience en même temps qu’elle construit la personnalité. En psychologie on parle de dissonance cognitive quand la conscience est en inadéquation avec la personnalité. C’est donc un combat perpétuel afin d’arriver à conformer sa conscience à sa personnalité ou inversement sa personnalité à sa conscience. Il en va de même pour les peuples.

Bâtir une conscience collective (somme des consciences individuelles) est plus qu’un combat c’est un défi. Il faut pouvoir concilier des personnalités aussi différentes qu’il y a d’individus dans le peuple tant est que chacun à réussi à créer la symbiose entre sa conscience et sa personnalité propre. Et pourtant il est impératif de bâtir cette conscience collective afin d’avoir une vision commune gage de la survie dudit peuple.

Nous en sommes là sur cette terre des djikiyeu. Réussir à bâtir une conscience collective à l’heure des défis nouveaux de la mondialisation, des TIC, des nouveaux modèles économiques et de l’intelligence artificielle. Alors chaque individu compte. Chaque individu vient avec ce qu’il est et avec ce qu’il possède. Que seraient les autres quatre doigts d’une main sans le pouce (opposable). Que serait le pouce sans les autres doigts? Que serait-ce que cette main avec des doigts non complémentaires? Aussi que serait un peuple si les individus qui le composent n’étaient pas complémentaires ou refuseraient de se compléter par vanité, orgueil, égo, égoïsme, etc?

Ce peuple mourait certainement avec civilisation et culture. Ne sommes-nous pas sur cette voie sur cette terre des djikiyeu? Tout semble le montrer et le démontrer. De petites actions de modernité ça et là ce n’est pas du développement. Le développement est sous-tendu par une vision et plus encore une vision commune émanant d’une conscience collective qui elle concilie toutes les personnalités.

Nous avons la grâce d’être nés sur une terre généreuse. Nous avons la grâce que cette terre compte des personnalités diverses. Il ne nous reste plus qu’à trouver les leviers pour construire un peuple fort pour défendre notre identité (civilisationnelle et culturelle) mais aussi notre part et notre participation à la construction d’un monde meilleur.

Là où nos ancêtres ont été ensemble pour bâtir, ne soyons pas ensemble pour détruire. Nous devrons en répondre devant l’histoire dont la sentence en cette matière est implacable. Le temps est certes l’autre nom de Dieu mais comprenons que nous en avons plus assez au risque de disparaître comme tous ces peuples qui n’ont pas su au moment opportun construire la conscience collective à même d’assurer leurs préservations.

Alors ne demande pas pour qui sonne le glas, il sonne pour toi.

Nayisôkô!

 

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