Je reviens sur mon ébauche d’hier, Le bicéphalisme comportemental Djikiyeu traitant du fonctionnement politique de notre société afin d’en démontrer l’essence et l’excellence de se savoir investi dans l’une ou l’autre aile aérodynamique du Bâtiment Djikiyeu. Je suis d’accord avec vous qu’il n’en existe pas seulement deux écoles de pensée à Zikisso et que chaque Djikiyôh constitue en lui-même une école à part entière ; chaque personne n’est-elle pas, en elle-même, pour elle-même et pour les autres, un temple de Dieu?
Mais force est de constater que ces deux tendances prédominent aujourd’hui dans notre milieu et influencent les modes de vie et de pensée de la plupart de nos frères et soeurs. Il y a bien deux écoles de pensée représentant les deux principales tendances qui président aujourd’hui à Zikisso.
Mais ces deux écoles Djikidjôh et Zikizôh ont toujours existé depuis la nuit des temps. Nous sommes seulement à un moment charnière d’une absolue différenciation. Les nommant et les définissant ainsi, Djikidjôh et Zikizôh, nous permet de clarifier certaines choses qui nous éviteraient bien des blocages et problables collusions désastreuses.
Se connaître, connaître l’autre, le reconnaître et se reconnaître en lui ou à travers lui, est la meilleure considération de nos différences et la façon la plus évidente d’accepter que l’autre occupe aujourd’hui une place que je pourrais à mon tour occuper demain. Voilà conceptualiser, en l’état actuel des choses le bicéphalisme Djikiyeu. C’est à défaut de le reconnaître que notre société se retrouve complètement ankyloser. Il nous appartient donc d’en jeter les bases d’un nouveau contrat sociétal Djikiyeu. Quelles en seraient les règles?
- Reconnaître l’existence d’une réelle compétition entre les enfants d’une même région.
- Accepter que cette compétition fraternelle se fasse dans la loyauté dans le seul but de développer durablement la localité Djikiyeu, chacun à son tour, selon le choix de la communauté établie dans ses responsabilités.
- Se retrouver en connaissance de cause dans une même embarcation, alors qu’on ne serait pas de même camp, serait suicidaire, surtout à défaut d’un capitanat de consensus ou d’autorité.
- A ce stade de blocage et de désordre de toutes sortes, il serait viable de laisser chaque camp se réunir, s’organiser à sa guise et permettre une passerelle de de communication ou de combinaison de survie entre elles.
- En toute circonstance, dans toute structure d’intérêt général, établir ou privilégier clairement par le vote ou le choix, un ou l’autre camp qui sera responsabilisé aux affaires de la communauté Djikiyeu où qu’elle se trouve.
- Jamais réunir ou mélanger dans un souci d’unité les membres des deux camps sans avoir pris auparavent le soin de porter aux commandes, par le vote ou un choix consensuel, l’un des deux aux commandes sous peine de paralysie de la structure.
- En toute occasion, au moindre blocage, chercher le concensus comme soupape de sécurité.
Le bicéphalisme Djikiyeu est la réponse aux difficultés que nous rencontrons à travailler ensemble et qui freinent notre progression vers le développement auquel nous rêvons. En reconnaître de fait l’existence, se l’approprier, en accepter les règles et jouir de l’assurance ou garantie de son exercice pratique, est la meilleure solution de rachat pour la communauté Djikiyeu.
Si vivre et travailler ensemble est fratricide par nos seuls faits, il faut impérativement opter pour le choix ou l’élection d’un camp sur l’autre. Cela assure le triomphe de la démocratie interne, l’unité, la stabilité et la prospérité de notre société. Je préconise dans cet article à défaut d’une solution consensuelle Djikiyeu, la pratique interne ou locale de la démocratie, en accepter les règles ou les contraintes. Le bicéphalisme Djikiyeu conforte notre vision des choses dans la recherche d’un développement harmonieux de notre si chère et belle région.
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