Souvenez-vous, Djikié de France. Dès l’appel à candidatures pour la relance de l’AJEZIF, je n’avais eu de cesse de dénoncer la procédure qui avait conduit les initiateurs de cette relance à cette décision. Plusieurs de mes interventions avaient été consacrées à la condamnation de la réunion qui s’était tenue dans un domicile, à l’insu de la grande majorité des Djikié. Des démarches avaient été entreprises par des frères et soeurs de Zikiso-centre pour dissuader les auteurs de cette initiative peu démocratique,mais en vain. Je rappelle que mon président Armel Gnahoua Thomas était de ceux-là qui n’avaient rien voulu entendre, défendant farouchement la thèse de la nécessité urgente d’un président de tous les présidents de notre diaspora. Il s’en était suivi une campagne en grande pompe et un débat de grande importance. Le vote s’était déroulé dans une ambiance bon enfant, et le frère Charles Lobé fut élu le président des président voulu par Thomas et ses compagnons.
Après l’élection de Charles, j’avais encore fait des interventions sur les très probables difficultés qu’il allait rencontrer face aux autres associations qui se voulaient autonomes après tout. Mais là encore,c’était » LE CHIEN ABOIE,LA CARAVANE PASSE ». Et la caravane passa.
Pour rappel, mon principal argument contre la relance de l’AJEZIF dans son ancien fonctionnement était la naissance des deux nouvelles sous-préfectures de ZIKISSO notre région, qui nous avait conduits à mettre sur pied des représentations conséquentes, afin que chaque diaspora sous-préfectorale puisse se gérer. Mes co-renovateurs et moi avions beau rappeler nos frères et soeurs d’en face à la raison, rien n’y fit, aveuglés qu’ils étaient par leur vision conservatrice de notre diaspora.
Aujourd’hui, Charles Lobé qui détient la légitimité issue des urnes, veut diriger l’AJEZIF comme il avait promis au cours de sa campagne,et voilà que Thomas ne veut pas se soumettre à ses ordres. Déjà, des couacs notables se sont annoncés,notamment en ce qui concerne les initiatives de réunions de l’ARDSP. En effet, le patron de Thomas voudrait qu’il ne puisse rien entreprendre publiquement qui ne soit soumis à son appréciation. Quoi de plus normal?
Mais le grand paradoxe,c’est que tous ceux qui, comme Thomas, étaient pour l’existence d’un patron de tous les présidents s’opposent aujourd’hui à ce qu’ils avaient voulu et créé. Alors , nous autres,on n’a plus rien à dire, on les avaient prévenus. ILS ONT CHERCHE, ILS ONT TROUVE.
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Je vous salue.
Alain Zadi Djégoué de Paris.
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