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A Monsieur ATTEBE Séraphin Président du Parti du Développement Durable (PDD)

Le président DJAGO Jean-Patrice dit Gato Jean – ASSOCIATION ZIKISSO DE FRANCE

Cher Président, je te remercie de me permettre de préciser ma pensée à propos de l’interpellation du Député ABADI Miézan Charles à laquelle tu fais allusion dans ton adresse à mon endroit. Je veux parler de ton article du 2 mars 2018 à 16 heures 25 minutes sur notre site préféré zikisso.com.

Permets-moi, Président de faire une rectification fondamentale avant de poursuivre. Il faut noter que je ne suis pas Président des jeunes de Zikisso en France.

Je suis plutôt le Président de l’Association Zikisso de France, qui regroupe les ressortissants et ressortissantes de la Sous-Préfecture de Zikisso qui vivent en France. C’est une association loi 1901 déclarée à la Préfecture de Paris. L’insertion est parue au journal officiel des associations sous le numéro 0053 du 31/12/2016.

  • Annonce numéro : 01353
  • Numéro RNA : W751237105

Cette précision faite, je n’ai pas dit que Monsieur LEGOU Frédéric a accusé le Député de quoique ce soit. Monsieur LEGOU Frédéric a écrit : rapporter les propos d’un électeur du Député ABADI Miézan Charles. L’article qui rapporte ces propos est titré ainsi : « Dans le grand Ziki l’honorable Abadi Miézan Charles Plongé dans un sommeil profond ».

Voici Monsieur le Président ce qui m’a indigné et m’indigne encore aujourd’hui. Ce n’est pas parce qu’il s’agit du Député ABADI Miézan Charles ; j’ai toujours eu cette attitude à propos de tous nos députés de la Région de Zikisso, de quelque parti politique qu’ils soient et de quelque village qu’ils soient.

Car, c’est en respectant les élus que nous sommes donnés en toute liberté que les autres peuvent respecter le peuple de Zikisso. Je tiens à la dignité du peuple de Zikisso car ce peuple est digne, mais encore faudrait-il que nous sachions préserver cette dignité qui a permis à nos parents des 42 villages d’arracher un chef-lieu de Sous-préfecture à l’administration ivoirienne il y a plus de 40 ans.

Je profite d’ailleurs de cet espace pour rendre un vibrant hommage à tous nos députés qui se sont succédés à la tête de la circonscription administrative de Zikisso. Pour ceux qui ne sont plus parmi nous, je demande à la terre de nos ancêtres de leur être plus que légère.

Je demande d’ailleurs que le simple fait de lire leurs noms ici, soit un vibrant hommage rendu. Ce sont :

  • KOUDOU Gbogou
  • DAGO Djiko
  • DANON Sako
  • KOUAME Godé
  • DJEOULE Okou
  • OKOU Danon Michel
  • ABADI Miézan Charles. 

Revenant à l’objet de cet article, je n’ai jamais dit de ne pas demander un bilan au Député ABADI Miézan Charles. Et, de quel droit pourrais-je demander une chose pareille aux Djikiyeu ?

Je souhaite simplement que les Djikiyeu ne dénigrent pas leurs élus. Car, en procédant ainsi, ils les affaiblissent et s’affaiblissent eux-mêmes immanquablement comme ils ont coutume de le faire.

Il faut souligner que le moment qu’à choisi cet électeur pour tenir ces propos : « Dans le grand ziki l’honorable Abadi Miézan Charles plongé dans un sommeil profond » que je trouve insultants à l’endroit d’un élu de la République n’était pas approprié. En effet, c’était un moment dramatique pour le peuple Djikiyeu tout entier, et encore plus dramatique pour leur seul et unique élu le Député ABADI Miézan Charles. Nous étions tous choqués de savoir que des étrangers tapis dans nos forêts assassinent nos frères sans aucune hésitation. Et savoir que ce sont certains Djikiyeu qui vendent les terres de nos ancêtres à ces assassins, il n’est pas acceptable qu’on veuille rejeter la faute sur un élu. Je crois qu’il aurait fallu lui donner de la force à ce moment-là pour qu’il soit crédible auprès des autorités publiques.

Quel crédit peut-on accorder à un élu que ses mandants qualifient d‘être dans un sommeil profond ? C’est cet aspect des choses que j’ai déploré. Sinon, les Djikiyeu ont le droit, et même le devoir d’exiger un bilan à leur Député, et ce n’est pas à moi de leur dicter une ligne de conduite.

Mais, le problème est que certains Djikiyeu vendent les terres de nos ancêtres à des allogènes à tour de bras. Et ces derniers tuent à coups de fusils nos frères dans les champs. Au lieu de chercher des solutions pour arrêter ce fléau, on accable le député sur les conséquences des actes peu recommandables que les Djikiyeu eux-mêmes posent. Car c’est bien parce que les Djikiyeu vendent les terres à ces gens qu’ils se permettent d’assassiner sans hésiter nos frères.

Tu sais Président que les Djikiyeu adorent créer des divisions, des conflits inutiles qui nous affaiblissent et vont continuer à nous affaiblir. Car tenons-vous bien, il n’y a rien de bon à l’horizon. Le peuple de Zikisso va bientôt être replongé dans la paralysie totale comme au moment des querelles Ziki-nord et Ziki-sud.

En effet, nous savons tous qu’au moment où la Région de Zikisso cherchait un chef-lieu de Sous-préfecture, il y a eu une lutte entre ce qu’on nommait Ziki-Nord et Ziki-Sud qui nous a causé beaucoup de dégâts. On pensait que ce temps était révolu. Mais non, on s’est lourdement trompé.

De quoi s’agit-il ? La Région de Zikisso vient de bénéficier de deux nouvelles Sous-préfectures qui sont : la Sous-préfecture de Djidji et la Sous-préfecture de Gagoré. Nous avons à l’unanimité salué cette évolution administrative. Nous nous sommes réjouis car enfin, la Région de Zikisso a de grandes chances de devenir un département, c’est-à-dire une Préfecture avec chef-lieu de département Zikisso.

Sentant cette probabilité, certains des enfants de Zikisso se sont mis en route pour contrarier, détourner ou bloquer ce cours normal des choses. Ils savent que la ville de Zikisso a la légitimité historique et administrative de devenir le chef-lieu du probable Département de Zikisso.

Sachant que cette évolution est incontestée et incontestable, ils ont mis en place une stratégie à deux volets pour étouffer cette évolution.

Le premier volet a été de fabriquer de toutes pièces des noms qui sont : grand Ziki, Ziki-est, Ziki-centre et que sais-je encore.

Le deuxième volet de cette stratégie est de travestir l’histoire de la Région de Zikisso.  Certaines officines affirment sans rire que tout ce que nos parents nous ont appris n’est que de la fantaisie. Le non-dit de ce discours est de nous nier toute assise, toute propriété, toute antériorité, tout nous étant venu de l’extérieur. De cette façon, nous n’aurions rien à revendiquer, rien à exiger. Parce que nous devons tout aux autres, aux étrangers, on pourra sans coup férir nous extirper notre essence, notre être intérieur afin que nous leur abandonnions tout. Car, n’étant plus rien, on fermera les yeux pour les laisser phagocyter notre nom : Zikisso. On sera ainsi couvert de leurs manteaux d’intelligence et de grandeur : zikisso-centre ; grand ziki.

Cette façon de voir les choses est inacceptable. C’est d’ailleurs pour cette raison que le 18 décembre 2017 ici même sur ce site, nous leur avons demandé d’ouvrir un débat sur ce désir de changer le nom de Zikisso afin que nous en discutions en toute franchise ici et là-bas en Côte d’Ivoire. Mais pour l’instant, ils ne trouvent pas ce débat nécessaire. Ils préfèrent nous mettre devant le fait accompli. N’ont-ils pas le pouvoir de faire tout ce qu’ils veulent ?

Cher Président, voici encore un moyen de plus pour bloquer le développement de la Région de Zikisso en créant de la zizanie entre ses enfants pour des intérêts obscurs.

Quelle doléance le Député de Zikisso va-t-il présenter aux autorités du pays pour une éventuelle évolution du statut de la Région de Zikisso ?

Cette histoire de grand ziki et zikisso-centre est créée pour paralyser à nouveau la Région de Zikisso dans une logique de « Nous, sinon rien ».

Voilà Président, ce que je tenais à te dire. Je ne suis pas contre le fait de demander un bilan de mandat au député. Je ne pourrais jamais le faire dans la mesure où j’assiste souvent à des réunions de compte-rendu d’élus ici à Paris dans l’arrondissement que j’habite.

Mais, je souhaite tout simplement  que les Djikiyeu respectent leur Député sans distinction de parti politique, ni de village.

Que Dieu te garde Président !

Djélé ka djé

Jean Patrice DJAGO dit Gato Jean

Président de l’Association ZIKISSO de France.

Médiateur social

Diplômé de l’Université Catholique de Paris (IFOMENE)

Consultant en communication de crise et médiation

Jean Patrice Djago dit Gato Jean – Président de L’ASSOCIATION ZIKISSO DE FRANCE

 

 

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