Zikitopia

L’Etat ne crée pas le développement.

Le développement économique et social fait référence à l’ensemble des mutations positives (techniques, démographiques, sociales, sanitaires…) que peut connaître une zone géographique (monde, continent, pays, région…).

La surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu à n’en point douté à connait des mutations positives. Au titre de ces mutations nous pouvons citer nos deux nouvelles sous-préfectures. L’Etat et les populations sont comptables de ces mutations, de notre futur département et de nos futures communes rurales de Djidji et de Gagoré. Les responsabilités sont partagées. Comme dans toutes les situations humaines, nous constatons des limites. Cette surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu aurait pu connaître un développement mieux soutenu qui l’aurait amené un niveau économique et social plus à même de refléter ses énormes potentialités.

A ce stade, nul besoin d’accuser l’une ou l’autre des parties (Etat et population). Cependant, il faut, pour chacune des parties, reconnaître ce qu’elle aurait dû faire et qu’elle n’a pas fait. L’Etat doit le faire à travers ses diverses entités décentralisées et la population à travers ses élus et ses cadres.

Fondamentalement, l’Etat ne crée pas le développement. Il met à disposition les moyens et les outils qui y contribuent (route, électricité, eau, etc.). Il reste alors que le développement d’un village ou de cette surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu est de la responsabilité des natifs. Aujourd’hui, juste tout au plus deux villages ne bénéficie pas encore de l’électricité. Pour la plupart des villages, les populations ont fortement contribué au financement de l’électricité et notamment les fils et les filles de la diaspora à travers leurs différentes organisations. Il faut que toutes les personnes soient saluées pour tous les efforts consentis souvent aux prix de sacrifices énormes.

Que l’Etat à travers les sous-préfectures trouvent une solution à l’électrification de ces villages pour qu’il ne subsiste plus sur cette surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu une zone non électrifiée. Ce défi n’est pas si grand qu’il ne puisse pas être relevé au cours de l’année 2019. C’est notre vœu!

Si la route précède le développement, l’électricité le rend évident. Mais quelle richesse l’électricité a-t-elle créé depuis 5 ans et plus que nos villages sont électrifiés? Quelle utilisation nos populations font-elles de cet outil de développement? Par définition un outil est un objet qui permet de faire un travail. Ne plus vivre dans le noir c’est bien et même très bien mais ce n’est pas faire travailler l’outil qu’est le courant. Ces questions sont vastes. Elles doivent nous inciter à réfléchir à comment rentabiliser tout ce que l’Etat et nos enfants mettent en notre disposition.

Nous luttons pour que la piste Niakpalilié-Laouda devienne une route nationale. Qu’est-ce que nos populations feront de cette route? Quelles activités devra-t-elle stimuler ou devra-t-elle permettre de créer afin qu’elle soit véritablement utile? C’est maintenant qu’il faut se poser ces questions que nous ne nous sommes pas poser quand nous sommes tous allées à l’électricification.

Il y a des mutations positives dans la forme sur cette surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu mais dans le fond notre utilisation de ces outils nous a maintenu loin du véritable développement économique et social qui est le bonheur des populations. Cette région a tellement de potentialités! Nous avons les outils de stimulation du développement (exit la route) qu’on se demande pourquoi cette léthargie.

Certainement que nous autres avons des yeux trop interrogateurs et que tout va comme ça doit aller sur cette surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu. Mais regardons les autres contrées de la Côte d’Ivoire et comparons notre développement économique et social aux plus performantes. Et si nous portions individuellement et communautairement un regard inquisiteur sur nos faits et gestes, notre collaboration-coopération avec nos frères et sœurs, etc.? Tant de questions! Qu’il nous soit donné de trouver les meilleures réponses.

Allez! Je vous laisse et n’oubliez surtout pas que ….

…..de la Sainte montagne de Gbéga et de tous Djri-sanctuaires secondaires, ceux qui sont de l’autre côté du voile attendent que nous les libérions. Ils veulent ouvrir les écluses pour nous inonder de leurs saintes bénédictions afin de nous rendre féconds de toute bonne chose et prospères de toute richesse. Disons seulement un mot et cette étendue de la surface terrestre sur laquelle vit un groupe humain appelé Djikiyeu sera sauvée. Paix nous soit de la part de nos ancêtres – hommes et femmes vaillants qui n’ont jamais été vaincus alors ne nous laissons pas vaincre par tout ce qui ne construit pas.

GOBLE OURÉGA

  • Coordinateur Général Zikitopia
  • Informaticien
  • Technicien de l’information
  • Spécialiste en Stratégies numériques, Transformation digitale et Citoyenneté numérique
  • Certifié Google en communication et marketing numérique et digital
  • Expert en Marketing relationnel
  • Gestionnaire des organisations
  • Gestionnaire de projet
  • gourega@yahoo.fr / +225 08 04 79 14 – 03 43 84 56

 

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