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19 Septembre 2002 – 19 septembre 2015, 13 ans que Yacé Marcellin, artiste-musicien tombait sous les balles de ceux qui se sont attaqués à la mère patrie. Il n’était pas de parti politique connu. Pratiquant toujours son métier de musicien avec zèle, C’est en rentrant chez lui, chemin faisant, qu’il tomba sous des balles assassines.

Le modaire, avec son président Dekiss, s’en souvient, qui a organisé une conférence pour réfléchir sur les conditions de travail, le rôle de l’artiste d’un côté et de l’autre, le devoir du politique face à la société culturelle ivoirienne.

*Youkpôh qui ne signifie aucunement pas “l’enfant noir” en Bété comme annoncé ce jour-là, mais plutôt en Kbétey Weuli, L’enfant désiré, humble doté d’une grandeur capitale Selon Dd. Goblé Légou) était le conférencier du jour.

YouKpôh a abordé le sujet en demandant aux artistes d’avoir un comportement musical exemplaire. Il a ensuite accompagné cette demande d’une autre à l’endroit des politiques, à savoir se mettre au dessus du lot en intégrant toutes les contradictions et les adversités dans la République. Il ne faut pas faire la chasse aux fausses ou discordantes notes.

Les artistes par la voie de la Reine des Reines, Reine Pélagie, ont demandé le respect de leur liberté d’expression. Quant à Gadji Céli, il a précisé : “Chanté les louange et la méchanceté des uns et des autres fait partie de la culture ivoirienne voire africaine. Et puis, un homme qui a faim n’est pas un homme libre, a dit Houphouët. Tous les artistes doivent se battre au côté du Burida, leur maison mère pour la conquête de leurs droit les plus légitimes comme le droit d’auteur et le droit à la retraite”.

La plupart des artistes de la diaspora ivoirienne était présente à cette conférence commémorative du 19 septembre.

*Youkpôh signifie réellement en langue Héna, (de You = don, grâce, offre, l’énergie vitale ; de Kpôh = grandeur, solidité, tenacité, ce qui est essentiel et capital.

Auteur : Zady Briand

 

 

 

 

 

Photos :Ateldet Akra,