La Côte d’Ivoire a vocation à redevenir une nation démocratique. Elle n’échappera donc pas au jeu démocratique qui nous le savons possède aussi ses règles. Il en va de soi que ce jeu politique n’épargnera aucune région, aucun département, aucune parcelle territoriale de vie. L’entité démocratique Zikisso n’échappera pas à cette considération.
A Zikisso comme généralement en Côte d’Ivoire, la situation de crise permanente provoque l’exclusion de certains acteurs politiques et non des moindres. Ces personnes souffrent dans leur coin de ne pas pouvoir participer à la construction de leur pays, de leur région et localité, écartées par des circonstances cristiques et des réalités crisistiques.
Cette exigence démocratique requiert des uns et des autres qu’ils jouent franchement le jeu démocratique. Cela nécessitent de la part de ceux qui sont écartés aujourd’hui de l’exercice du pouvoir, une éducation démocratique à savoir laisser une confortabilité exécutive à ceux-là de leurs frères jouant aujourd’hui dans le camp du pouvoir actuel.
Les règles de ce jeu étant simples, elles doivent être intégrées par tous et amener les tenants du pouvoir à lâcher du lest afin que demain aboutissant certainement, ils ne subissent pas la loi impitoyable de la roue. Ce qui serait fort regrettable pour leurs sélectionnés.
Zikisso a assez souffert dans le passé des combats fratricides entre Ziki-Nord et Ziki-Sud, qu’il devrait se garder de se compliquer la tâche aujourd’hui dans une confrontation à trois, Zikisso, Gagoré et Djidji que les agents gouvernementaux ont vite fait de planifier. Déjà que mes frères sachent que de la confrontation Nord-Sud d’hier est sorti Gagoré, fort heureusement.
A suivre,
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