Le riz est une céréale cultivée dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes pour son fruit riche en amidon. Seules deux espèces sont cultivées le plus souvent dans des champs plus ou moins inondés appelés rizières : Oryza sativa (appelé couramment « riz asiatique ») et Oryza glaberrima (appelé couramment « riz ouest-africain » ou « riz de Casamance »)
Dans le langage courant, le terme de riz désigne le plus souvent ses grains, qui sont un élément fondamental de l’alimentation de nombreuses populations du monde, notamment en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. C’est la première céréale mondiale pour l’alimentation humaine (à lui seul il représente 20 % des besoins mondiaux en énergie alimentaire), la deuxième après le maïs pour le tonnage récolté. Le riz est notamment l’aliment de base de la cuisine asiatique, chinoise, indienne et japonaise.
Autrefois autosuffisante en matière de riz, la Côte d’Ivoire ne l’est plus aujourd’hui. Elle est devenue une très grande importatrice de cette denrée alimentaire. Le riz est l’aliment le plus accessible en Côte d’ivoire. Il couvre plus de 56% des besoins alimentaires du pays.
La production ivoirienne de riz est en effet passée, selon les chiffres officiels disponibles, de 984 000 tonnes en 2012 à 1,34 millions de tonnes en 2014 soit une hausse d’environ 36% et la tendance s’est poursuivie en 2015. Dans le même temps, les importations culminaient à 1,27 millions de tonnes en 2012 avant de baisser à 830 000 tonnes en 2013. En 2014, les importations se situaient autour de 952 000 tonnes.
Avec la forte urbanisation les besoins en riz restent non couverts et certainement encore pour plusieurs années.
L’industrie et le marché du riz sont donc des secteurs d’entrepreneuriat très porteurs. Beaucoup de jeunes ivoiriens ont senti ces opportunités et mènent tant bien que mal des investissements sur la chaîne de valeur du riz.
De part leurs situations géographiques, les sous-préfectures de Zikisso, Gagoré et Djidji bénéficient de toutes les conditions favorables pour être de grandes zones productrices de riz.
Une industrie rizicole performante pourrait y être construite et constituerait une solution à plusieurs problématiques de développement tels que l’exode rurale, le chômage des jeunes, le renforcement du tissu économique, les groupements à vocation coopérative, les cantines scolaires, etc.
La chaîne de valeur du riz à elle-seule peut créer des milliers d’opportunités pour toutes les populations de nos trois sous-préfectures.
Les expertises existent. Les terres et la main d’oeuvre sont disponibles. Les terres, qu’en est-il de la volonté politique?
GOBLE OURÉGA
- Informaticien
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