Deux Roumains sont jugés lundi après-midi en comparution immédiate. Interpellés la semaine dernière à l’aéroport de Beauvais, ils auraient dérobé des objets de valeur dans les valises des passagers.
C’est ce qu’on appelle être pris… la main dans le sac. Deux hommes de nationalité roumaine sont jugés en comparution immédiate, lundi 16 octobre, au tribunal correctionnel de Beauvais (Oise). Ils sont soupçonnés d’avoir dérobé des objets de valeur dans la soute des navettes qui transportent les voyageurs de la porte-Maillot à Paris jusqu’à l’aéroport de Beauvais, d’où partent de nombreux vols à bas coût.
Le mode opératoire était bien rodé. Enfermé dans une valise, le premier individu attendait que le bus se mette en route pour sortir et passer de bagage en bagage. Juste avant d’arriver à destination, il reprenait sa place dans la valise. Ne restait plus qu’à son complice de la décharger discrètement…
La valise bougeait
Ils ont fini par être interpellés en fin de semaine dernière après des plaintes de passagers qui “constataient que leurs effets étaient dérobés dans leurs bagages durant le trajet”, explique à l’AFP une source au sein de la Police aux frontières (PAF). Tout s’est accéléré vendredi 13 octobre, sur le parking de la porte-Maillot, lorsque le chauffeur de la navette a remarqué qu’un des passagers était en train de charger dans la soute une valise marron de grande dimension dans laquelle il y avait des… mouvements.
Une fois à l’aéroport de Beauvais, des policiers se sont mis à suivre le propriétaire de la fameuse valise. À l’intérieur, ils sont tombés sur “un individu recroquevillé.” Ils ont également découvert “deux ordinateurs portables, des pièces de monnaie, divers objets de valeurs…” Pour ouvrir la valise de l’intérieur, le malfrat avait mis en place un stratagème à l’aide d’un lacet placé sur la fermeture éclair.
Les deux hommes, âgés d’une quarantaine d’années, étaient déjà connus des services de police pour des faits de vol. L’un était sorti de prison le 2 octobre dernier. L’autre était recherché pour une peine de six mois de prison à la suite d’affaires de vol.
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