Ce samedi 31 octobre 2015 est un jour nouveau pour les fils de la sous-préfecture de Zikisso (Makobéri, Gnagbaméko, Lohoubéko, Garéko, Olirédou, Lagro, Yéhiriko, et Bogoboua). En effet, nous nous réunissons pour décider de notre organisation ici en France à l’instar de nos frères des sous-préfectures de Djidji et de Gagoré. A peine cette idée évoquée que beaucoup de supputations et de craintes naissent. Je voudrais pour ma part dire ici que ces doutes n’ont pas lieu d’être parce que nous n’allons pas attendre que les autres viennent nous organiser. Je me souviens que nos parents paysans de leur état ont lutté de toutes leurs forces pour cette évolution. Il nous appartient donc d’apporter notre pierre à l’édification de notre cité. Et, ce travail doit se faire en dehors de tout calcul politicien. Il est louable d’être ambitieux. Mais, chaque chose a son temps et son espace.
La réunion à laquelle nous sommes conviés se tient dans un cadre strictement associatif. C’est pourquoi je souhaite que chacun vienne à cette réunion avec une ouverture d’esprit qui nous permette d’avancer. Il faut savoir qu’une assemblée est faite pour discuter, confronter les points de vue pour adopter ce qui sert au mieux l’intérêt général. Et ici, l’intérêt général est Zikisso, tout Zikisso. On ne vient pas à une réunion pour imposer sa façon de voir les choses aux autres. Zikisso a besoin de ses fils rassemblés. Il est donc souhaitable que nous soyons tous présents pour débattre sereinement. Il ne faut surtout pas rester chez-soi pour dire après ce qui aurait dû être fait. Le dernier point sur lequel je souhaite attirer votre attention est que Zikisso est une pièce à deux faces. Une face vit en France et la deuxième face vit en Côte d’Ivoire. L’une ne peut avancer sans l’autre. Aussi, devons-nous d’abord être soudés ici pour être soudés là-bas.
Je vous souhaite une très belle journée.
Fraternellement
Gato Jean Patrice
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