Nous avons traité hier avec vous le cas Bogou Djakpa dans l’article “DÉBLÉ : Dd. Goblé Légou sur les traces de Bogou Djakpa!”
Le nom Bogou Djakpa est de ceux de nos rares ancêtres dont le nom est parvenu jusqu’à nous. Pourquoi et comment un tel succès? Simplement, nous l’appellerions aujourd’hui scientifique accompli : il était de ceux qui joignaient l’acte à la parole, la théorie/le principe à la pratique/à l’expérimentation. Il est dit que l’homme Bogou Djakpa transformait des pierres ou cailloux en arachide, en riz, la pâte terrestre en toute pâte alimentaire ou autre substance nourricière.
L’homme Bogou Djakpa que j’appellerai volontiers l’homme philosophal, l’alchimiste accompli, après l’avoir approché et observé, n’avait de cesse d’expérimenter lui-même ses multiples théories scientifiques notamment agroalimentaires qu’existentielles. Après avoir nourri sa tribu, il s’apprêtait à lui démontrer que la mort était l’habitat de l’homme qu’il peut quitter à tout moment. L’abandon de l’habitat (Hâgney Kbitey ou Kbitah) ne fera pourtant pas de l’homme, un être potentiellement inexistant : la lumière qui illumine le foyer de vie. Il théorise ainsi le principe de la mort, de la relativité de covariance ou principe de la relativité générale.
A savoir,
ou
Hena
1)- Djili Hâ Kbô,
2)- Né Hâka Kou Né Kbô,
3)- Djili Hâ Mé*,
Traduit :
1)- Nous, les humains, venons de la lumière.
2)- Et quand nous disparaissons ou nous mourons,
3)- Nous retournons à la lumière,
Bogou Djakpa voulait expérimenter la vérité identique de la mort comme l’ont fait différents savants de l’humanité à travers les âges et les temps dans des référentiels inertiels respectifs. Il voulait démontrer que la mort Khou et le corps ou l’enveloppe charnelle Khou, n’était du coup que la même identité, la même réalité, une immuable vérité. Qu’il n’y avait pas de raison d’avoir peur de notre habitat le plus fidèle : la tortue ou l’escargot ont-elle peur de leur carapace ou coquille? Nous portons ou supportons la mort ou vice-versa. Nous sommes pour la mort ce que les voyelles sont pour les consonnes : il ne pouvait pas en être autrement car nous nous exprimons que par des voyelles.
Cela dit, le décors fut réalisé afin que nous en prenons plein les yeux et nous n’avons vu que du feu, l’instant de l’ascension de Bogou Djakpa. L’℮sprit et l’@me parce qu’ils ne sont que lumière et énergie, expression d’une intrication quantique, peuvent effectivement s’extraire du Khou comme éternité internettielle. La distance qui les sépare est extrêmement mince à tel point que Bogou Djakpa en parle comme un contournement relative, Einstein dirait une distorsion spatiale et temporelle. Il en fait d’ailleurs la démonstration dans un fracas de feu et de fumée. Oui l’homme est monté au ciel sur une nuée de fumée ascensionnelle. De lui, L’Hénalogue des langues incarnées, Dd. Goblé Légou dit :
“Au temps de nos lointains ANCIENS, fut BOGOU DJAKPA à la fois GOUGNON et DJILIGNON dans le sillon de l’actuelle tribu GNAWÊLÈDOU et du village de GNAGBOMÉKO, et lequel vient de: GNAKPÔ KÔ HÔA MÉ KÔ, traduit:les incarnés du pouvoir de guérir, de soigner, etc… Il est raconté de BOGOU DJAKPA que pour soigner un malade, de sa jambe, il s’était taillé des écorces de bois qui guérissent le malade. Et un jour faisant, BOGOU DJAKPA, par la fumée de bois, il est monté au ciel pour défier la mort. Il n’a pas eu de tombe sur la terre.
Oui, l’homme Bogou Djakpa n’est pas passé par la mort.
Hena ÉMÈNEY!
Nous venons du suprême qui rayonne
Quand nous nous éteignons,
Nous retournons à l’écologie, à la suprématie expansive, au rayonnant épanouissement»
Je vous voir venir. Diriez-vous, balivernes, Ce n’était que fumigène, illusion, diversion? Après tout tour de magie, on revoit avec succès, soit le maître magicien sous l’applaudissement du public, soit sa mine patibulaire en cas d’échec qui peut même aboutir à un accident mortel. Dans le cas Bogou Djakpa, où était l’homme, où était-il passé? Qu’il l’a vu mort ou vivant? Des témoins? Des contradicteurs?
Vivement la suite,
Amk. GNADOU Dano Zady
L’indispensable Apôtre de la Paix,
Hômé Saney Hissa
*MeyBey ou Sra Bé Wouli,
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