Ces filles on les retrouve devant le carrefour ancien CIE, au fromager à Nimbo, Mamianou, Bouaké Gasoil etc. Elles ne sont pas du tout contentes de leurs sœurs élèves et étudiantes de Bouaké.
Filles de joie sous couvert de l’anonymat:
« Vraiment ça ne marche plus. Les élèves et les
étudiantes ont pris le terrain. Elles sont moins chères. Les quelques clients qui nous disent que avec les élèves et étudiantes il suffit de les inviter une fois à manger, c’est fini. Chaque vendredi et samedi tu es avec elles et avec tu peux faire plusieurs fois. Quand les gens viennent, ils nous demandent de diminuer alors que ce n’est pas cher. C’est 1000f le passage. Le déplacement dépend, ça va de 5.000 à 100.000f . Depuis les étudiantes sont arrivées, on est devenu nombreuses. Elles nous disent qu’elles n’ont pas de parents à Bouaké. Qu’elles doivent manger, louer leur maison, acheter leurs pommades et surtout faire les photocopies, c’est compliqué. On les laisse se débrouiller un peu mais elles sont devenues beaucoup ».
Un ancien habitué des lieux ajoute:
« C’est mieux de gérer un peu avec les élèves et étudiantes de temps en temps. Vous savez que le premier coupsvient rapidement alors que c’est un coups à 1000f. Elles ont une manière de faire pour que les ébats ne durent pas, et après tu es découragé. Pour faire un autre coup il faut payer encore 1000f » .
Source: Koaci.com
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