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Digako/Accident : terrible accident entre une moto et un grumier. Bilan 1 mort.

Comment un accident a pu avoir lieu sur une telle portion droite de la piste avec la vitesse moindre qu’exige l’état de nos routes de campagne. En plus avec ce chargement de billes de bois, ce grumier devrait rouler lentement sur cette route non bitumée et en mauvaise état probablement. Alors, question : Comment le jeune Dago Mafé Nadé Achille a pu se retrouver la tête aplatie par les roues d’un grumier sensé rouler raisonnablement? Supposons maintenant que la moto du jeune Mafé roulait à une vitesse excessive, dans ces conditions, le camion aurait eu le temps de freiner justement de tel sorte que ce soit le motard qui percute de plein fouet le camion, se blesse gravement ou se tue affreusement sans que le camion lui roule dessus si le chauffeur avait respecté de son côté la vitesse de sécurité exigée sur une telle route villageoise. Alors deuxième question : La mort de Dago Mafé Nadé Achille, accident ou assassinat? La politique d’épuration ethnique en marche en Côte d’Ivoire avec tous ces crimes en cascade et en sens unique? Un système d’épuration ethnique? —- Photo : Chéry Byby

Nous avons appris, comme tout le monde sur Facebook, la mort d’un de nos frères de Digako dans un accident de circulation avec un grumier. Nous avons été sidérés et choqués par les images, rendant aphasique notre rédaction.

Qu’en a-t-il été?

De sources concordantes, nous avons appris que le jeune homme Dago Maffé Nadé Achille  en moto en partance pour son village de Digako, serait violemment entré en collision avec un grumier (voir photo). La violence du choc n’a malheureusement laissé aucune chance au conducteur de la moto, mort sur le coup, privant ainsi, encore une fois de plus, à jamais notre région d’un de ses vigoureux membres.

La rédaction a appelé à Paris la famille du regretté frère afin de lui présenter ses condoléances les plus attristées. A la famille de Digako, nous renouvelons également notre fraternité et notre solidarité dans l’expression de nos condoléances. Qu’elle soit fortifiée dans cette douloureuse épreuve. Au village de Digako, nous disons Ayoh Koudjah ! A toute la population de Zikisso, notre peine, notre consternation et lui réitérons également notre solidarité et notre soutien.

MAIS COMMENT METTRE FIN A CET ENGRENAGE FUNESTE?

Allons au delà de l’accident du Dimanche 5 novembre.

Malgré notre indiscriptible peine, nous sommes plus que jamais convaincus que la mort pourra être circonscrite à Zikisso et sur tout le territoire national si nous prenons quelques dispositions élémentaires. Oui la prévention doit refaire son apparition à Zikisso. Et plus que jamais, tout le monde doit se sentir concerné ; autorités administratives, politiques et villageoises sans oublier la société civile, tous doivent se liguer comme un seul homme contre ce fléau meurtrier, cette épidémie mortelle de l’accident de la route. Que chacun à son niveau de compétence fasse tout son possible pour enrayer le mal routier et forestier si nous ne souhaitons pas que Zikisso devienne pour de bon, le cimetière des éléphants.

 

 

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