Les résultats des analyses ADN ont été communiqués près de trois mois après les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis.
Près de trois mois après les attentats du 13 novembre 2015, l’enquête progresse, mais le mystère s’épaissit. L’ADN de Salah Abdeslam, soupçonné d’avoir fait partie d’un des commandos de jihadistes qui ont frappé la capitale, ne figure pas sur la ceinture d’explosifs retrouvée à Montrouge (Hauts-de-Seine), indique BFMTV, vendredi 12 février.
L’information est confirmée mais “on ne peut en tirer aucune conséquence”, indique une source judiciaire à francetv info.
Des traces papillaires d’un kamikaze du Stade de France
Cette ceinture avait été retrouvée dix jours après les attentats, dans une poubelle. “En revanche, les enquêteurs ont retrouvé des traces papillaires de Bilal Hadfi, l’un des kamikazes du Stade de France”, révèle BFMTV.
La chaîne d’information en continu ajoute qu’un autre ADN, inconnu, a été découvert sur une autre ceinture explosive, celle de Brahim Abdeslam. Le frère aîné de Salah Abdeslam s’est fait exploser à la terrasse d’un bar boulevard Voltaire à Paris.
Cet ADN inconnu a également été retrouvé dans l’un des lieux, loué sous un faux nom à Auvelais en Belgique.“Cet homme, toujours non identifié, aurait donc manipulé deux dispositifs explosifs et pourrait être l’artificier des terroristes”, en déduit BFMTV.
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