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A Zikisso, le pays de l’Iroko, 4 des 42 villages de la région restent à connecter au réseau électrique de Côte d’Ivoire dont 1 dans la sous-préfecture de Gagoré et 3 dans la sous-préfecture de Djidji. 4 sur 42 villages, cela donne un taux de couverture de 90,48%. Je félicite tous les acteurs de cette immense prouesse rurale qui ne doit pas nous faire perdre de vue les 9.52% restants, représentants nos frères et sœurs qui peuvent à juste titre aujourd’hui, être dans l’interrogation, dans la frustration et dans le découragement comme peuvent ou pouvaient aussi l’être les frères et soeurs des villages de Djatobéley à Douseba en passant par Kblihiri et Kbéssabéley sans oublier Kadèko dans le domaine du reprofilage routier. Avons-nous penser un jour, un seul instant, à ce qu’ils pouvaient ressentir toute fois que l’axe Gnakpalilié et Laouda était reprofilé par les machines des Travaux Publics ? Non, nous n’osons l’imaginer.

Mais comment en arrivait-on là ?

Mais, comment en arrive-t-on là ?

Mais, comment en est-on arrivé là ?

 

Pourquoi ces 4 villages ne sont-ils pas connectés, électrifiés au même titre, au même moment que la plupart des autres villages de Zikisso ?

Ces questions méritent d’être posées, dans la mesure où ce genre d’opération de développement découlent certainement d’une planification gouvernementale. Quoiqu’il en soit, les 3 présidents de nos trois sous-préfectures, après leur installation, devront nous réunir, nous appeler à une grande fraternelle prise de conscience, à notre régionale responsabilité et à une développementale solidarité afin que chaque Djikyo où qu’il soit, quoi qu’il fasse, quelque soit son existence et sa croyance, puisse apporter sa pierre à l’édifice de développement générale DJYTCHY*.

Avec l’avènement heureux des 3 S (Sous-préfectures), participons maintenant à des démarches globales de développement indispensable. Je sais que l’installation récente du sous-préfet de Gagoré a beaucoup facilité les choses et que Djidji paie actuellement le prix de sa méchanceté, de son égoïsme, de son manque d’organisation, de maturité et d’unité. Mais cela n’explique pas tout.

En plus, d’aucuns diront qu’ils ont réussi malgré tout à connecter leurs villages au réseau électrique de Côte d’Ivoire, alors que les autres en fassent autant.

Non, non, non ! Cela est inadmissible et donc irrecevable comme argument. Notre génération doit aujourd’hui montrer où se trouve ses intérêts. Quelle est sa mission ?

VIVONS NAYINEMENT, PAS NAÏVEMENT NI MÉCHAMMENT. – Dd. Goblé Légou

Aussi, réitérai-je mon appel à l’endroit de nos présidents de sous-préfectures pour leur demander d’œuvrer de façon collégiale, dans le sens de l’unité DJYTCHY, d’une fraternité élargie et renforcée, d’une solidarité à toute épreuve.

Pour le réseau routier,

Pour le réseau électrique,

Comme pour toute autre entité de développement indispensable et perenne, personne ne doit être abandonné sur le bord de la route : nous formons un seul corps, un seul Gbeuh. une seule âme, un seul esprit.

Un pour Tous !

Tous pour Un !

Alors agissons pour Kbéssabeley, Klikpoko, Godou et kblihiri dans la seule action qui vaille d’une fraternité et d’une solidarité. DJIKYEU, enfin retrouvée.

Wha Kbatey Gboh,