#1. Prendre (enfin !) le problème au sérieux

La première étape consiste d’abord à regarder le problème en face, bien en face et dès maintenant ! Qu’a-t-on tendance à procrastiner et pourquoi ? Quels sont les freins du passage à l’action ? « L’idée est de décortiquer son comportement afin de mettre en place des stratégies adaptées », résume Diane Ballonad Rolland.

Pour commencer à réfléchir à ce que nous procrastinons, on peut regarder la présentation TED (en anglais) de Tim Urban, un blogueur américain, expert du sujet. Une démonstration pleine d’humour dans laquelle beaucoup se reconnaitront.

#2. Se fixer trois à cinq priorités chaque jour… et s’y tenir !

L’une des raisons de la procrastination est le manque de ligne directrice et de visibilité. « Chaque jour, fixez vous entre trois et cinq priorités maximum », recommande Diane Ballonad Rolland. Cette feuille de route balisée évitera de vous éparpiller. Pas si anodin. Car savoir exactement ce que l’on doit faire sur une journée ou une semaine donne du sens à son action.

#3. Pas d’effort sans réconfort

Si vous avez du mal à vous accorder des jours de repos en travaillant même le week-end, ne vous étonnez pas d’être un procrastinateur. Nos ressources attentionnelles ne sont pas illimitées. Si vous les sollicitez sans arrêt, à un moment donné, vous allez avoir du mal à vous y mettre. « Apprenez à gérer votre capital énergie dans la durée en alternant activité et pause indispensable pour se réoxygéner l’esprit », recommande la coach.

#4. Adopter la méthode « Pomodoro », dite aussi Méthode des tranches de tomates

Essayez de séquencer vos journées en alternant pauses et activités. C’est ce qu’on appelle la méthode « Pomodoro », comme tomate, et qui consiste à découper votre temps en tranches. Pendant une période assez courte (de 20 minutes à une demi-heure), il s’agit de ne porter son attention que sur une seule tache, appelée tomate. Puis d’enchainer avec une pause de cinq minutes maximum puis de passer à une autre tache/tomate et ainsi de suite.

Au bout de quatre tranches de tomate, pratiquez des pauses plus longues de 15 à 30 minutes. « Se dire : voilà je vais m’y mettre pour une demi-heure seulement pour défricher le dossier, cela permet de redémarrer le moteur », observe Diane Ballonad Rolland. L’autre avantage de cette méthode des petits pas est d’éviter de se laisser impressionner par l’ampleur d’une tache.

#5. Savoir sortir du cadre (et de son lit)

Se donner des règles pour éviter de procrastiner, d’accord. Mais attention de ne pas rester trop prisonnier du cadre que vous vous êtes fixé. « De temps en temps, autorisez vous à procrastiner, affirme Diane Ballonad Roland. Il arrive que la meilleure des choses à faire quand on bloque, c’est d’éteindre son ordi… et de remettre à plus tard ! ».

* Autrice de « J’arrête de procrastiner – 21 jours pour changer », Editions Eyrolles, 192 pages, 11,90 euros, 2016.