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Il est temps aujourd’hui de savoir que nous avons ou allons avoir un sérieux problème en matière d’organisation des funérailles. En effet, nous nous dirigeons vers une saturation de la prise en charge des funérailles dans notre modeste milieu . Quelles en seront les conséquences à courts et moyens termes ?

• Évidemment un appauvrissement généralisé des Djikiyeu de France.
• Une anarchie dans les relations multiséculaires des uns et des autres.
• une clochardisation de plus en plus évidente de la population Djikiyeu de France.
• De même qu’à cause des funérailles, la plupart de nos parents ont bradé leurs terres au pays, nous serons contraints de sous-louer nos chambres voire vendre nos maisons et appartements afin de faire face aux charges funéraires.
• Incapables de tenir le rythme de plus en plus élevé des funérailles, les Djikiyeu de France finiront par s’isoler et “comme les oiseaux se cachent pour mourir” et bien ils mourront, isolés d’eux-même, de leur Dougba et de leurs  chers frères et sœurs bien-aimés.

Alors que proposons-nous ?

D’abord, reconnaître la complexité du problème, en invoquer une volonté politique digne de l’ampleur de la situation.

Puis, Mutualiser les efforts des uns et des autres au niveau régional en organisant des états généraux pour ne pas dire régionaux de l’organisation des funérailles.

Ensuite, réfléchir à la création d’un comité chargé exclusivement de l’organisation des funérailles au niveau de chaque sous-préfecture et/ou de la région.

Enfin, souscrire une assurance décès-rapatriement au niveau de la région Zikisso ou du Pays Dida afin de minimiser les coûts de cotisation individuelle ou familiale.

Le débat est lancé chers frères et sœurs, enrichissons-le à notre avantage, sans passion, ni crainte et animosité.

Cette (Y)idée provient de l’Indispensable Plan de Paix du PIP (Parti Ivoirien du Peuple).

Je vous en fais don : la charité bien ordonnée commence par soi-même.

Que Dieu vous en inspire davantage,