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MA PART DE VERITE : LA CLARIFICATION QUI S’IMPOSE

La polémique autour de mon intervention au cours du débat qui a eu lieu le 8 mai dernier à la faveur de l’arrivée du Chef Central de Djidji continue, et donc il est de mon devoir,en tant que première personne concernée, de clarifier les choses afin de dissiper toutes incompréhensions et toutes interrogations dont les lecteurs de Zikisso.com pourraient être sujets.
Je voudrais d’abord rappeler à ceux qui s’offusquent à la moindre critique aussi sévère soit- elle à l’endroit du Chef Central, que toute personne qui s’engage à briguer le rôle de Chef, doit se dire qu’il s’expose aux critiques de tous genres. Il doit donc se tenir prêt à s’expliquer ,de la manière la plus calme, lorsqu’il est attaqué sur une situation donnée de son mandat. Mais lorsque le Chef sait aussi qu’il n’est pas en mesure de convaincre son auditoire sur un sujet donné, car cela arrive à tous les êtres humains que nous sommes ici bas, il peut éviter de manière subtile, de se faire humilier , puisque c’est ce terme que mes détracteurs utilisent dans leur accusation à mon endroit. En l’occurrence, mon Chef Central n’était pas de manière absolue, obligé de se prêter à un débat du genre qui a eu lieu ce jour du 8 mai 2015 dans le 20ème arrondissement de Paris. Et pour cela, les arguments ne manquaient pas.

Par exemple, il était en visite purement privée, donc il n’avait pas prévu de nous rencontrer à un débat public. Il pouvait donc décliner ce débat et personne ne lui en serait tenu rigueur. Pas moi en tout cas. Mais lorsqu’un Chef, sachant qu’il est très fortement critiqué, décide de rencontrer un auditoire comme la diaspora Diidji de France, mais mieux, lorsqu’il demande lui -même à cet auditoire de lui poser toutes les questions sans TABOU, je suis désolé de vous dire, mes chers compatriotes, que mon C.C était prêt à justifier ses affirmations par des documents appropriés, et donc il n’y a pas lieu de parler d’humiliation, d’insolence,d’impolitesse et que sais-je encore. Mon C.C a tout simplement trouvé ce qu’il a cherché, quand je lui ai demandé de justifier ce qu’il affirmait sur sa gestion.

Mais ce que mes détracteurs ne doivent jamais oublier, c’est que la personne concernée est mon Chef, mais mieux, le Chef de tous les Chefs de Djidji, , et qu’il gère des biens qui appartiennent aussi bien à vous qu’à moi. Dans son rôle, il cesse d’être un frère. Mais s’il en est un, il est le frère de tous, y compris moi-même.

Venons-en aux raisons qui m’ont fait réagir ce jour-là. Quand en 2006, feu Edmond Godé qui gérait de manière dictatoriale et opaque les fonds des droits sur le marché de Djidji, le C.C était à mes côtés, allant jusqu’à soutenir indéfectiblement la pétition que les Chefs de quartiers avaient initiée et que j’avais écrite. Mon Chef Central était très sévère envers le gestionnaire auto-proclamé qu’était feu Edmond Godé, qui se trouvait être de même quartier Godiéko que lui,et donc son frère, et c’était tout à fait normal.

D’où vient donc qu’on trouve insolent aujourd’hui, celui qui n’a fait que répéter ce qu’il avait fait en 2006? Je vous informe pour ceux qui ne le savent pas, que la somme détournée par feu Edmond Godé en 2006 s’élevait à 2.600.000.frs cfa. Mais ce qui me fait le plus mal concernant mon intervention du 8 mai , c’est que des intellectuels, ceux-là même qui étaient censés demander au C.C de justifier ses affirmations,car ils étaient présents,sont divisés sur mon attitude ce jour-là.

En effet, pendant que certains m’appellent pour me féliciter d’avoir dit ce qu’il n’ont pas eu le courage de dire, d’autres, par contre, continuent de me reprocher d’avoir demandé au C.C de justifier ses déclarations, et je trouve cela dommageable pour l’avenir de mon Djidji bien-aimé.

Salut à vous.

 

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